La brise de l’océan intérieur chahutait tranquillement la tête des bambous. Un vol de ptérodactyles à la recherche de nourriture s’élançait vers l’ouest. Assis à la terrasse d’un café, Jules Verne contemplait avec émerveillement ce nouveau paysage.
« Quelle étrange découverte que le Drachenland » songeait-il, « un monde souterrain, obéissant à des lois scientifiques inconnues, peuplé de créatures disparues depuis des millions d’années, et habité par des autochtones non moins mystérieux ». Les connaissances scientifiques et convictions religieuses de chacun furent fortement ébranlées à la fin du 19ème siècle lors de l’annonce officielle de l’existence de la terre des dragons par Bismarck.
Renonçant à l’écriture de ses romans qui l’ont rendu célèbre, Jules avait l’intime conviction que son voyage le plus extraordinaire se ferait maintenant dans les terres inexplorées du Drachenland. Son projet était simple mais ambitieux, construire un ballon en utilisant les plus récentes technologies que pouvaient offrir le Drachenland, recruter un équipage d’hommes intelligents et intrépides et survoler la « terra incognita » du nouveau monde afin d’en dresser la cartographie complète. Une belle et grande aventure comme il les aimait, incertaine, risquée mais quel bel exploit à condition bien entendu d’en revenir vivant.
L’heure de son rendez-vous approchait, le patron du chantier naval lui avait promis de construire l’aérostat conformément au plan fourni, dans le délai souhaité, et avec une grande discrétion. L’Alizé était suffisamment novateur pour susciter des convoitises et son prototype de chaudière à éther risquait fort de révolutionner les principes de la combustion.
Marchant d’un bon pas le long de la plage, une vague odeur de fumée inquiéta Jules, et la vue des flammes s’échappant du chantier naval lui fit poussé un cri de consternation. Les ouvriers s’affairaient à jeter des seaux d’eau et à mettre en oeuvre un boyau d’incendie. Le feu fut rapidement circonscrit, mais le mal était fait.
L’Alizé gisait sur le côté, sa structure intacte mais sérieusement endommagée. Les dégâts occasionnés par le feu allaient retarder de quelques mois le départ de Jules Verne.
Caché derrière un bosquet de fougères géantes, un homme observait l’agitation engendrée par l’incendie du chantier. Le résultat n’était pas celui escompté, un ouvrier étonné de le voir dans l’atelier des solvants l’avait interrompu dans ses préparatifs mais son commanditaire serait cependant satisfait … …
Voilà quelques nouvelles de l’expédition Verne. Mais celle-ci semble mal partie…
Un coup du Reich ou les Atlantes sont-ils mêlés à ça ???
Mehapito
Cool , tu pars dans l’écriture, d’un livre sur le Drachenland !!
@Mehapito
Ou d’autres encore ! Les factions sont nombreuses et les enjeux colossaux.
@Feodalfig
A voir en fonction de l’inspiration du moment … …
Ahrrr! Nous ni zommes pour rien!
Zurement un coup des Zatalantes…
P;s; On en veux bien des romans…